L’église

En 1183, l’église de Bouthéon est mentionnée parmi les possessions de l’abbaye de l’île Barbe (sur la Saône à l’entrée Nord de Lyon).

En 1225, le prieuré de St Rambert est collateur de la cure de Bouthéon.

En 1348, épidémie de peste.

En 1614, la visite pastorale signale que l’église paroissiale Saint Laurent de Bouthéon compte 300 communiants.

Les Curés de Bouthéon

François Solorre
Gaspard Vallicon le 16 Juin 1607 (visite pastorale de 1614)
Gabriel Ancellin le 30 Mars 1617
Jean Girin
Benoît Chossinon le 4 Juillet 1646
Gaspard Fresne y est en 1658
Guillaume Brémond
Pierre Cochet le 5 Avril 1696
Claude Faure le 20 Septembre 1715
(le 12 Février 1730, accusé de jansénisme, Claude Faure est enfermé au séminaire des Sulpiciens de St Irénée à Lyon)
Barthélémy Bongrand le 25 Octobre 1746
Antoine Simand le 16 Avril 1765
Jean Baptiste Favier vers 1770-1789
Après la Terreur, François Buis (environ 30 ans) est à Bouthéon où il remplit les fonctions curiales. Le Directoire le déclara réfractaire dangereux et le déporta en 1798. Il fut libéré en 1800. On retrouve sa trace à la citadelle de Saint Martin de Ré.
Philibert Villard, y exerçant le ministère avant 1803
Antoine Ravel, décembre 1803 auparavant à Firminy
Jean Antoine Broilloud septembre 1819
André Darnoud février 1828
Jean Bariol 14 janvier 1829
Claude Bongran 2 juillet 1831
Claude Faure Juillet 1858
Jean Baptiste Joannin juillet 1863 à 1900
Ponthus 18 octobre 1900
Jacquemond 1919
Robinet 1938
Charles Gabriel Richard 1948 au 7 Mai 1985
la bibliothèque municipale de Bouthéon porte son nom.

le curé Richard

Quelques dates :

En 1640, mort de Balthazar de Gadagne d’Hostun : il est enterré dans une chapelle de l’église de Bouthéon avec sa femme Françoise Tournon.
De 1614 à 1792, il y avait un hermitage aux Camaldules (maison Gardon aux Vollons) : le 1er supérieur fut le père Boniface.
Le 8 mars 1789, Bothéon 100 feux : au devant de la principale porte de l’église , établissement du cahier de remontrances Doléances et avis de communautés des habitants
1791, vente des biens d’église déclarés biens nationaux
Jusqu’au début de 1793, l’église servira de salle de réunion au conseil général (municipal) de la commune rassemblé au son de la cloche après les vêpres.
Vendu le 3 prarial an II (23 mai 1791) maison et jardin appartenant aux sœurs St Joseph à Baptiste Raymond pour 3090 livres
Le 16 Novembre 1793, le conseil général de la Loire ordonne de faire descendre toutes les cloches de bronze pour fabriquer de la monnaie (1 seule cloche doit rester pour sonner le tocsin et appeler à la prière). Les habitants de Bouthéon achemine leur cloche au port de St Just sur Loire où elle sera embarquée jusqu’à Roanne chez Joseph Alcor fondeur.
1843 lettre au préfet lui signalant la petitesse de l’église « qui ne permet pas l’accueil de tous les habitants »
1847 le Conseil de Fabrique décide de faire crépir l’extérieur de l’église
10 Avril 1859 approbation du projet d’agrandissement
1860 adjudications des travaux (Luquet Simonet et Maitre Joseph entrepreneurs à Saint Etienne)
1862 on paie la pierre brute du clocher qui n’a pas été construit
16 Octobre 1864 le Conseil de Fabrique estime qu’il y a nécessité de continuer les réparations de l’église commencée depuis plusieurs années : plans et devis de Mr Boisson architecte reconstruction du chœur et du clocher
1879 il faut achever l’église commencée il y a 18 ans (le chœur et le clocher sont dégradés) acceptation des plans dressés par Mr Favrot architecte
19 Septembre 1880 adjudication des travaux qui comprennent le chœur, la construction des bras de croix, du clocher, de la sacristie (34000F) achat de la maison Massard (5200F)
9 Avril 1882 après les travaux cette nouvelle partie est livrée au culte
1885 construction de la chapelle pour servir à la Congrégation des Enfants de Marie
4 Novembre 1888 le nouveau cimetière est béni ainsi que la croix placée du côté de l’Orient pour que les défunts la regardent.
1913 blanchiment de l’intérieur et installation de l’électricité
1970 rénovation de l’intérieur le chœur est surélevé, le maître-autel est remodelé : disparaissent la table de communion et les stalles,
restent de l’ancien autel, le nouvel reconstitué avec des éléments de l’ancien : l’ambon et le tabernacle
1961  centenaire de l’église
2003 le bénitier de 1582 est inscrit aux Monuments Historiques

le bénitier de 1582

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